Notre approche de la transformation des entités publique

Le « Management public » est confronté depuis plusieurs années de manière quasi frontale à 6 nécessités qui sont autant d’injonctions contradictoires :

La transformation des entités publiques vise à pouvoir assumer des injonctions contradictoires en « innovant ». Cela répond à 5 motifs :

1. La demande et les besoins des usagers des services publics évoluent
2. Le secteur public doit faire face à la diffusion de méthodes et de processus issus du secteur privé qui l’encouragent à réviser les siens
3. Dans un contexte de pression financière accrue, l’administration est face à une alternative : réduire les moyens ou les redéployer de façon efficace et innovante
4. Un management de l’innovation efficient permet de motiver les collaborateurs, et constitue la meilleure école de management pour les managers publics
5. Une administration plus moderne et « innovante » est par ailleurs un facteur d’attractivité et de compétitivité de notre territoire.

La gestion de la transformation doit considérer selon nous sur 2 fondements :

  • De manière générale, le changement constitue une rupture avec ce qui précède. Il n’est pas dans la continuité et l’optimisation de l’acquis, il est “autre chose” et suppose de déconstruire plus ou moins rapidement, en tout ou partie, ce qui jusqu’ici servait de socle et d’assise rassurante. « L’épreuve » du changement est donc par nature inconfortable. Casser un équilibre pour en fabriquer un autre est loin d’être évident. Il est souvent compliqué de dépasser un certain nombre de difficultés d’ordres culturelles et opérationnelles.
  • Néanmoins, il faut privilégier autant que possible la progressivité à la rupture. Il faut donner à comprendre, lever les résistances en rassurant sur les solutions plutôt qu’en minimisant les problèmes, stimuler l’émergence d’idées nouvelles, proposer des approches et des outils qui favorisent le dialogue, la coopération, le partage (groupes de co-développement, ateliers de résolution de problèmes, accompagnement individuel et d’équipes afin de développer les potentiel …).


E-transformation ("Navigating the digital Future")

Contexte

Le digital envahit la société et l’économie à un rythme accéléré. Les canaux numériques se multiplient et leurs usages montent en puissance. L’explosion d’internet, le boom des mobiles, la généralisation du Cloud changent la donne dans toutes les entreprises

Les clients finaux sont de plus en plus utilisateur des TIC et d’Internet en particulier, et sont demandeurs de nouveaux modes d’échanges (sites web, vente en ligne, accès mobiles, …). Parallèlement l’entreprise devient “étendue” et la “coopétition” se développe.

Peurs et opportunités

Cette transformation amène des bouleversements dans les modèles économiques et opérationnels qui, conjugués à la violente crise économique que l’Europe traverse, font peur. Selon une tribune dans Les Echos[1], la révolution technologique serait « tueuse » pour les entreprises françaises. Les barrières à l’entrée chutent, les réussites se mondialisent, les avantages compétitifs se périment plus rapidement que par le passé. L’agilité prime sur l’expérience accumulée, les start-up partant de zéro s’avèrent parfois plus efficaces que les entreprises installées.

Pourtant, cette transformation en cours, que certains comparent à une 3ème révolution industrielle, est pleine d’opportunités. Il apparaît ainsi que le numérique peut être un moteur de modernisation, de compétitivité et d’innovation. Il offre aux entreprises l’opportunité de :

  • augmenter leur visibilité et donc leur chiffre d’affaires,
  • améliorer la productivité et la qualité de leur processus, et ainsi diminuer leurs coûts et engendrer des gains de compétitivité décisifs[2],
  • mieux comprendre leur marché et le comportement de leurs clients[3],
  • favoriser le travail d’innovation et booster la créativité
  • aller vers de nouvelles collaborations[4].

Le lien entre niveau d’appropriation des usages des TIC et compétitivité apparaît de plus en plus évident. Ainsi, une étude du Cabinet Booz & Company[5] a conclue que les entreprises qui ont une forte utilisation des outils numériques pour faciliter leur travail d’innovation, améliorer leur productivité ou mieux comprendre leur marché et leurs clients, ont une performance supérieure.

A contrario, l’absence d’anticipation des évolutions en cours fait courir un risque important de perdre des parts de marché.

[1] Tribune de David Barroux, Les Echos du 22/10/2013
[2] La numérisation des échanges permet de gagner du temps et de réduire les erreurs dans les commandes, les livraisons. Elle est un gisement de simplification et d’automatisation des processus. Les technologies de la mobilité – Smartphones, tablettes, ordinateurs portables – ouvrent les portes de nouvelles modalités d’interactions, favorisent la prise de décision et participent à l’amélioration de la qualité de vie au travail
[3] Grâce notamment à l’analyse de données (Webanalytics, …), aux enquêtes de satisfaction en ligne, …
[4] Les technologies offrent de nouvelles opportunités en termes de collaboration au sein de l’entreprise, mais aussi avec son environnement (Workflow, plates-formes collaboratives, …)
[5] Etude Global Innovation 1000 – 2013 / Cabinet Booz & Company

Des enjeux à saisir et maîtriser

La plupart des innovations et une part importante de la croissance reposent ainsi aujourd’hui sur une exploitation des nouvelles technologies.  Les enjeux liés à la prise en charge des TIC sont donc vitaux pour le développement de la compétitivité des entreprises. Ils concernent notamment :

  • La relation de l’entreprise avec son environnement : La « coopétition » devient incontournable [6]. La valeur est désormais co-créée, co-transformée et co-capturée par l’ensemble des acteurs [7]. L’entreprise « étendue » doit s’ouvrir plus vers l’extérieur. Cela nécessite parfois une évolution du « business-model ».
  • Les modes de fonctionnement internes : Le développement de l’usage des T.I.C. et la dématérialisation des échanges nécessite de faire évoluer, voire repenser les modes de fonctionnement de l’entreprise. Le numérique induit de nombreux changements dans la manière de travailler et ce, à tous les stades du processus de production.
  • Les outils : Les entreprises ont une vraie opportunité, voir un impératif, dans la révision de leur kit d’outils numériques. Outils bureautique et progiciel de gestion comptables ne suffisent plus. Parmi les « outils » potentiellement concernés, on peut citer :
  • Le « e-business (sans paiement en ligne) » et le « e-commerce » (avec vente en ligne)
  • la gestion transverse des processus de production (PGI ou ERP)
  • la gestion des relations avec la clientèle (CRM, géolocalisation, bigdata, …)
  • la gestion des relations avec les fournisseurs et partenaires, les approvisionnements (e-procurement), la gestion de la chaîne logistique,
  • la chaîne de conception – développement » (Conception Assistée par Ordinateur – CAO, simulation, impression 3D, prototypage, design collaboratif, participation des clients à l’évolution des produits, suivi de la qualité de service,/ taux de défauts, …)
  • la collaboration et la mutualisation des savoir-faire internes (intranet, portails, plates-formes collaboratives…)
  • la dématérialisation (GED, Workflow, …), etc.

Un retard préjudiciable pour les entreprises françaises

Les entreprises françaises, particulièrement les plus petites, restent timides dans l’usage des outils numériques. Les TPE et PME/PMI sont en retard dans l’adoption des nouvelles technologies par rapport aux entreprises des autres pays développés. Elles ont une vision limitée sur les opportunités générées en termes d’usage. De plus, elles ne savent pas comment s’y prendre pour définir une véritable stratégie.

Selon les chiffres publiés par l’Observatoire du numérique [8], les entreprises françaises se caractérisent par des taux d’équipement et d’usage des TIC se situant, au mieux, près de la moyenne des pays de l’UE, loin du classement auquel on pourrait s’attendre pour la 5ème économie du monde. A titre d’exemple, à peine la moitié des entreprises de 10 à 20 salariés ont un site Internet, et une proportion encore plus faible l’utilise comme canal de vente. Peu utilisent des outils de CRM, très peu la CAO ou les outils de simulation.

Le gouvernement a bien compris la nécessité pour les entreprises française de combler leur retard. Dans le cadre du programme d’investissements d’avenir, il a mobilisé 300 M€ de prêts bonifiés destinés à financer les entreprises engagées dans des d’investissement structurants de déploiement de solutions numériques. Il a lancé par ailleurs le programme « Transition Numérique » qui vise à former les entreprises sur les usages professionnels du numérique et à constituer et animer un réseau de « conseillers numérique » sur tout le territoire. Les actions sont confiées au réseau des Chambre de Commerce et d’Industrie – CCI.

« Le numérique bouleverse nos vies. Il modifie profondément notre accès à la connaissance, à la culture, nos manières de communiquer, de partager, de nous déplacer. Il est porteur d’espoirs immenses .... Il peut permettre à nos entreprises de mieux produire et mieux consommer nos ressources limitées. Il représente un levier fondamental de modernisation de l’action publique et d’aménagement du territoire » [9]

L’apport d’ACTIV Conseil (www.activconseil.fr)

Consciente que les entreprises françaises, notamment les PME / PMI, présentent un retard important  par rapport à leurs homologues notamment américaines ou du nord de l’Europe sur la bascule vers le numérique, ACTIV Conseil souhaite participer à l’effort fait pour réduire ce retard et participer ainsi à la relance de l’économie.

Nous avons ainsi fait le choix de nous inscrire dans les actions lancées par les pouvoirs publics pour accompagner les entreprises dans leur “e-transformation”, notamment au travers du programme “Transition numérique” et des actions lancées sur chaque région par les CCI [10].

ACTIV Conseil  est un partenaire de choix. Notre bonne connaissance des écarts existants entre le contexte français et celui des autres pays occidentaux et des initiatives lancés par les organismes publics et notre positionnement à la fois sur les problématiques stratégie d’entreprise – systèmes d’information et RH, nous permet de disposer d’une vision globale des enjeux économiques, organisationnels et techniques liés aux T.I.C et des modalités possibles de gestion du changement. Parallèlement, notre large patrimoine d’expériences nous permet d’apporter une plus value rapide.

Nous proposons une approche adaptée adressant l’ensemble des dimensions de la transformation, capable d’accompagner de bout en bout, depuis l’identification des leviers digitaux les plus pertinents, jusqu’au choix des outils en passant par l’adaptation des processus et des compétences. Nous sommes  capables de mobiliser l’ensemble des savoir-faire nécessaires à la transformation digitale (stratégie, organisation, processus, outils informatique, RH), avec comme ambition fondamentale d’apporter un accompagnement accélérateur de la e-transformation.

Nous accompagnons les transformations digitales des entreprises du service et de l’industrie, et des organismes du secteur public.

[10] Voir à titre d’exemples les Programmes des CCI des régions Rhône-Alpes (ENE), PACA (COMPETI’TIC), Champagne-Ardenne (ENE), et Nord de France (COMPETIV IT).